La participation de la femme dans le gouvernance locale est un des thèmatiques qui animent les ONGs et aussi le gouvernment Malien. Bien avant la crise de 2012 au Mali, la question de la gouvernance a été une préoccupation. Cela en référence à des grands changements institutionnels après les années 1991 avec les réformes au niveau national et local, notamment à travers la décentralisation et la mise en place du Programme de Développement institutionnel (Ambroise DAKOUO, 2014). Depuis le début de la crise Malienne en 2012, la question de gouvernance locale et de rapport entre gouvernants-gouvernés sont de plus en plus interrogés à différents niveaux et échelle géographique. Ces interrogations intègrent les enjeux et l’importance de l’implication de la femme dans la gouvernance comme ce fut le cas de l’attribution de l’adoption de la loi Loi N°2015-052/ du 18 décembre 2015 instituant les mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominative et élective. [1]
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD, 2018) désigne la gouvernance comme « L’ensemble des institutions, systèmes et processus infranationaux qui apportent des services aux citoyens et par lesquels ces derniers exposent leurs intérêts et leurs besoins, arbitrent leurs différends, exercent leurs droits et s’acquittent de leurs obligations. »
Au Mali, la gouvernance locale est un concept utilisé pour indiquer les systèmes de gouvernance introduit avec la décentralisation recommandée par la Conférence Nationale qui a jeté les bases de la 3ème République bâtie sur la volonté de construire un Etat de droit et une démocratie pluraliste, et inscrite dans la Constitution de 1992. Dans ce rapport nous tenons a ce structure de gouvernance locale, bien que nous sommes conscient qu’il existe bien d’autres formes de gouvernance, souvent avec une longue histoire et dans lesquelles la femme joue aussi son role.
A Douentza, la gouvernance locale, surtout dans les communes, est encore à comprendre. L’antenne Douentza de Voice4Thought Académie (V4TA) a donc mené des recherches à cet effet. Cette étude est menée par l’antenne de V4TA dans la commune rurale de Dianwély dans les villages de Dianwély Maoudé, Soroni, Gaminie et Béni cercle de Douentza pour voir et situer la position des femmes rurales dans la gouvernance locale.
Dianwély est une commune rurale du cercle de Douentza dans la région de Mopti au Mali. La commune comprend 8 villages : Dianwély Maoude (chef-lieu de la commune), Dianwély Kessel, Fombory-Do, Guimel, Gaminie, Beni, Soroni et Gueni-Bana. La commune comptait une population de 12.225 habitants en 2020 (source service de la statistique Malienne), dont 6157 hommes contre 6068 femmes. Elle est composée de Dogon, Peul.
Pour cette étude nous essayons de comprendre différents aspects de cette problématique :
- Quelle est la perception des acteurs locaux, à savoir les femmes elles mêmes et les hommes et les autorités locales, sur la notion de la gouvernance ?
- Quelle est la place et le rôle de la femme dans la commune rurale de Dianwély ?
- Quelle est la forme de l’inclusion de la femme dans la gouvernance locale de la commune de Dianwély ?
- Quel est le degré d’implication des femmes de Dianwély dans la gouvernance locale et les attentes de la population pour une meilleure gouvernance locale ?
Nous assumons que nous n’avons pas pensé à la confusion que le mot gouvernance peut amener, mais les résultats de cette étude montrent que le terme « gouvernance » présente un problème de définition ou de compréhension au sein des villageois dans la commune de Dianwély. En plus le rôle de la femme dans ce processus est complexe est très ambigu. Car elle peut très facilement entrer en conflit avec les mœurs et croyances longtemps forgées par cette communauté, qui, jusque-là, peine à rompre avec leur forme d’organisation sociale ancienne. De ce fait, le degré de l’implication des femmes de Dianwély dans la gouvernance locale malgré qu’il soit remarquable varie selon les domaines d’activités et n’arrive pas à être effective.
Méthodologie
Les chercheurs ont fait la combinaison de la méthode qualitative et quantitative. Cela, pour quantifier les tendances des perceptions recueillies. Pour ce qui est du qualitatif, nous avons constamment fait usage d’entretiens (sur la base d’un guide d’entretien), de l’observation directe en étant en contact avec la population.
En ce qui concerne la recherche quantitative, nous avons dans un premier temps, réalisé un formulaire de question sous Google Forms et partager le lien généré sur les réseaux sociaux. Afin de recevoir directement les réponses et l’extraire pour le traitement et l’analyse. Dans le contexte de perturbation des réseaux téléphoniques dans la zone, voire presque dans les ¾ de nos villages d’enquêtes, nous avons fait recours aux formulaires sur papier dur, afin de contourner les perturbations dues à la récurrente instabilité des réseaux de communications (Orange/Malitel) dans la zone.
Au total, les chercheurs ont interviewé 13 personnes dans le cadre de la recherche qualitative réparties entre les 3 villages : Dianwély Maoudé, Soroni, Béni. Les personnes du quatrième village (Gamini) n’ont pas été favorables à la prise de son et vidéo comme souligné ci-dessus dans les difficultés.
Pour ce qui est de l’aspect quantitatif, l’équipe a réussi à atteindre 68 personnes dont 34 femmes et 35 hommes soit (49,26% étaient des femmes et 50,74% des hommes) réparties entre les quatre villages mentionnés ci-haut. Ces personnes interviewées sont constituées de toutes les couches et classes sociales ainsi que toutes les ethnies confondues. A cet effet, parmi les personnes interviewées, on trouve les leaders communautaires, chefs coutumiers, responsables d’organisations paysannes (formelle et informelle), agriculteurs, commerçants, pêcheurs. Les 80 % des enquêtées sont comprises dans la tranche d’âge de 19-29 ans; et sont en majorité des femmes (soit 29 femmes contre 19 hommes).
La gouvernance, un concept complexe pour les populations à Dianwely
Telle que définie par le PNUD, la gouvernance désigne l’ensemble des institutions, systèmes et processus infranationaux qui apportent des services aux citoyens et par lesquels ces derniers « exposent leurs intérêts et leurs besoins, arbitrent leurs différends, exercent leurs droits et s’acquittent de leurs obligations. » (International Peace Institute. 2018, p : 1).
La gouvernance locale intègre la manière de gérer, de conduire et d’administrer les affaires propres de la collectivité territoriale. Ce qui implique la participation, l’inclusion et la redevabilité dans la conduite des affaires propres à la collectivités territoriales.
Au regard de la définition de la gouvernance faite par le PNUD, les données qualitatives révèlent que la gouvernance est une notion complexe et peu comprise par la plupart des personnes enquêtées. Si certains l’affilient seulement au « Hogon » (chef de village traditionnel), d’autres la confondent avec l’entente, le vivre ensemble, la cohésion sociale. Ainsi les différentes réponses données à la question de savoir : Qu’est-ce que la gouvernance locale pour vous ? confirment cet état de fait. Si certains enquêtés tels que monsieur M.P et madame H.D avancent que la gouvernance locale est « l’entente, parce que sans l’entente, il n’y a point de cohésion sociale. Donc la gouvernance c’est le vivre ensemble. » Alors, d’autres tels que Madame H.K esquivent la question ou rejettent même carrément l’emploi du terme « gouvernance » pour qualifier le système de gestion de leur commune. Car selon elle, le terme gouvernance ou le système démocratique qui y est lié n’est pas propre à leurs cultures et elle l’explique en ce sens :
« Il fallait dire la « royauté » […] parce que c’est la royauté qui est propre à notre culture, les histoires de gouvernance, de gestion et autres sont nouveaux. En réalité tout est du ressort du chef ou du roi. »
D’autres par contre, disent ne même pas pouvoir dire quelque chose par rapport à la gouvernance de leur commune parce qu’ils pensent être trop jeunes pour pouvoir le faire. Ce qui fait d’ailleurs dire A. Ongoïba, un enquêté : « Dans notre village on ne voit pas l’effet de la gouvernance parce que la commune n’est pas du tout organisée […] À la Mairie, ce sont les vieux qui partent et non nous les enfants. » Alors que l’interviewé en question avait déjà 24 ans. Qu’en agit-il du rôle de la femme dans la gouvernance locale à Dianwély ?
La représentativité des femmes dans les instances de prise de décision à Dianwely
Les autorités publiques chargées de la gouvernance au niveau rural sont généralement les élus et les représentants de l’Etat. En ce sens, la commune rurale de Dianwély est gérée par un Maire et ses conseillers qui sont secondés ou appuyés par les chefs de villages et responsables coutumiers. Le conseil communal est composé de onze membres, en son sein est élu le bureau communal composé de trois membres : le maire et ses deux adjoints. Dans ce processus de gouvernance locale, les analyses quantitatives montrent que les femmes de Dianwély sont moyennement impliquées dans la gestion des affaires communales comme le montre les extraits de perceptions tirés des réponses à la question de : quel est le degré d’implication des femmes dans les prises de décisions concernant votre localité ? Ainsi selon Madame D. Guindo :
« Ce qui est sûre ce que nous sommes moins impliqué. Par exemple, s’il y a lieu de faire des rencontres, ils font seulement appel à quelques femmes juste pour la forme et concluent leurs affaires avec elles au nom de toutes les autres. »
Il en est de même avec Madame Hawa M. Dem qui pense que :
« Il y a une prise en compte » (il s’agit de la prise en compte des idées des femmes), mais très faible, mais nous les femmes nous nous regroupons à chaque fois qu’il y a nécessité pour échanger sur un sujet mais là où les hommes se regroupent pour échanger ; nous les femmes nous sommes peu présentes et nous ne parlons pas trop, juste nous assistons. »
Ces affirmations qualitatives sont combinées aux réponses quantitatives, où 80% des répondants affirment la faible implication des femmes de cette localité dans les processus de gouvernance locale. Ces affirmations se confirment par le fait qu’il n’y a qu’une seule femme au sein du conseil de la mairie de Dianwély, elle occupe la place de la deuxième adjointe au maire. Les travailleurs à la mairie appelés les agents communaux (payés par la mairie) sont au nombre de cinq dont une seule femme aussi : un secrétaire général, un régisseur chargé des dépenses, un régisseur des recettes chargé des recouvrements, une secrétaire dactylo chargée de saisir des documents et un gardien. Des conseillers aux cinq agents communaux (16 personnes) nous avons deux dames. Elles sont sous représentées dans les organes de prise de décision concernant la commune. Malgré l’occupation des postes au niveau de certaines instances et services publics tels que le CSCom, les écoles communautaires, un peu la Mairie, le nombre de femmes reste largement inférieur dans ses services. En effet, cette situation semble être beaucoup liée au manque de femmes intellectuellement qualifiées, ce qui pourrait aussi être l’une des conséquences liées à la non scolarisation des filles. Les quelques fois où elles sont conviées à des rencontres et assises, leurs inquiétudes sont peu prises en compte.
Il ressort de notre recherche qu’une bonne partie des enquêtées (soit 37 personnes) ont connaissance que les femmes ont les mêmes droits que les hommes dans la gouvernance. De ce fait, 46 parmi eux disent connaître des femmes leaders au sein de leur commune contre seulement deux réponses négatives. Cependant, les 48 sont arrivés à citer seulement 8 femmes leaders ; chose qui sous-entend qu’elles sont minoritaires voire même très insignifiantes en nombre de leaders. S’ils affirment tous que les femmes de leurs communes sont invitées pendant les prises de décisions au même titre que les hommes, ils ne font pas tous l’unanimité sur le fait que les femmes peuvent être dotées de mêmes capacités intellectuelles et de gestion des affaires que les hommes. Outre les 85 % manifestant leurs accords à ce propos, les 15 autres oscillent entre désaccord total et neutralité sur la question. Par ailleurs, la totalité de nos populations enquêtées reconnaissent que les principaux postes de responsabilités que les femmes ont eu à occuper dans leur localité sont des postes de conseiller à la Mairie, et d’infirmière et matrone au niveau des associations de santé communautaire.
Mais qu’en est-il de leurs rôles dans la vie socio-économique ?
Le rôle socio-économique dominante chez les femmes à Dianwely
Fortement impliquées dans diverses activités telles que le commerce, maraîchage, et embouche, la place et le rôle qu’elles assument se rapporte surtout à la gestion de la maison ou de la famille. Malgré les idéologies et tendances égalitaires que dégagent certaines de nos enquêtées, la place des femmes de cette localité est presque résumée aux ménages. Certes, elles ne sont pas toutes uniquement ménagères mais leur rôle et importance dans la gestion des affaires de la commune est minimisé. Et cette minimisation n’est pas seulement remarquable du côté des hommes, mais aussi, des femmes elles-mêmes. Elles se sentent plus à l’aise dans le rôle « d’exécuteur » que de « décideur » comme cela ressort couramment dans les interviews :
« Le rôle de la femme est le ménage, sauf si on les appuis sinon actuellement le travail de la femme de Dianwély est à la maison, » A. Ongoïba dit.
« A mon avis la femme peut être commerçante, elle peut fabriquer le savon, faire le maraîchage […] ces activités peuvent aider la femme et toute la communauté, » H. Djiré dit.
De plus, la question du rôle et place de la femme dans la gouvernance dans cette localité se heurte constamment à la question de culture, coutume et croyances. Ces dernières occupent une place tellement importante qu’elles ne laissent qu’un étroit espace de manœuvre et de réflexion des femmes par rapport à la question de gouvernance locale. D’autant plus que les jeunes femmes de la plupart de ces localités, sont dès leur plus jeunes âges éduquées et forgées dans ce rôle de subordination. Chose que l’on a beaucoup remarqué dans nos entretiens avec les femmes plus âgées comme ce fut le cas avec une enquêtée H. Kagoye du village de Béni âgée de 70 ans. Lorsque la question : que pensez-vous de l’implication de la femme dans la gouvernance locale ? lui a été posée, sa réponse a été ainsi :
« Eh bien, je pense que la femme n’a pas à s’impliquer dans la gouvernance. La femme a beaucoup de chose à faire dans sa localité mais pas à s’impliquer dans la gouvernance. Tu sais, notre société est faite de telle sorte que chaque groupe a son rôle : La femme est destinée à apporter de l’ordre à l’intérieur de la famille et l’homme à l’extérieur. Le dehors appartient à l’homme et le dedans à la femme. C’est pourquoi la gouvernance de la commune appartient à l’homme. La femme peut gérer sa maison, mais gérer une commune ou un village, est une tâche bien trop grande pour elle. »
A ces propos viennent s’ajouter aussi ceux d’un autre enquêté occupant la place du représentant du « Hogon » chef traditionnel Dogon monsieur M. Pengoulba :
« Bon chez nous, la femme ne peut pas être chef de village, ni imam, parce que les hommes et les femmes on différentes moralités et aussi il existe certains secrets de la société que l’on ne peut pas confier à une femme. C’est les coutumes qui exigent cela. Le rôle de la femme est énorme dans la société. Elle s’occupe des tâches ménagères, assure la sécurité du foyer à l’absence du mari, elle prend immédiatement la place du mari à son absence, pour ne citer que cela. »
La sous représentativité des femmes dans les instances modernes de prise de décision au niveau locale à Dianwely et leur participation mitigée n’occulte pas leur faculté de d’auto-organisation autour de leurs intérêts communs. C’est ainsi qu’il ressort dans les entretiens qualitatifs que, les femmes de Dianwély s’organisent généralement de façon informelle en forme de petite « tontine »[2], chose qui n’exclut pas leur appartenance à des petites associations de femmes ou mixtes aussi minimes soient-elles. C’est ainsi que les répondants affirment que les femmes de Dianwély sont organisées soit en association, en regroupement informel, et en coopérative pour défendre leurs causes quand il le faut.
Les attentes de la population pour une meilleurs gouvernance
La bonne gouvernance locale requiert un certain nombre de principes qui peuvent se résumer en la participation, l’inclusion et la redevabilité.
La population attend de l’Etat plus d’équité dans les répartitions des fonds destinés aux développement des communes et plus d’ouverture et d’inclusion dans les projets de développement communautaire. Ceci permettra non seulement d’inclure les couches les plus vulnérables de la société mais aussi de garantir la crédibilité des bailleurs et des gouvernants. C’est ce que montre ce témoignage :
« Je demande aux autorités, lorsqu’elles viennent dans la commune, qu’elles ne s’adressent pas seulement aux hommes, qu’elles ne se basent pas seulement à la mairie. Il y a de ces personnes qui ne s’entendent peut-être pas avec le maire, tu sais comment est le village, donc ces personnes ne reçoivent même pas l’information. […] Et puis encore, s’il y a des biens (opportunités) pour la commune ceux qui sont devant remplissent leurs proches et les autres ne voient rien, » A. Ongoïba dit.
Un grand nombre de personnes enquêtées soit 70% des répondants préconisent que le quatas 30 à 40% de femme dans les instances de prise de décision pour une bonne gouvernance à l’avenir dans leur localité.
Conclusion
L’analyse des données a montré que le terme « gouvernance » en question présente un problème de définition ou de compréhension au sein des villages. Ne présentant pas totalement de conformité avec les systèmes/formes de gouvernances propre à cette communauté ou à ses cultures, la gouvernance inclusive est très souvent mal comprise et mal interprétée. En d’autres termes, si la question de la gouvernance semble être une question facile à aborder, celle du rôle de la femme dans ce processus est complexe et très ambigu. Car elle peut très facilement entrer en conflit avec les mœurs et croyances longtemps forgées par cette communauté, qui, jusque-là, peine à rompre avec leur forme d’organisation sociale ancienne. De ce fait, le degré de l’implication des femmes de Dianwély dans la gouvernance locale malgré qu’il soit remarquable, n’arrive pas à être effective, il varie selon les domaines d’activités.
Il ressort que malgré l’existence des instances et services publics de développement communautaire dans la commune de Dianwély, la question de l’implication effective des femmes dans la gouvernance locale reste un peu perplexe y égard du poids de certaines croyances et pratiques ancestrales du milieu. Etant donné que les principales concernées « les femmes », dans leur grande majorité, semblent au regard de leurs affirmations, se plaire dans cette position de subordination dans les prises de décisions relatives aux affaires de leur commune. Car être à la marge n’est pas forcément une exclusion absolue. Elle peut être de l’ordre de l’imposition tout comme du volontarisme, dans la mesure où elle leur permet souvent de s’occuper d’autres activités beaucoup plus rentables.
Toutefois, la volonté et le nombre de pourcentage de femmes que préconisent la majeur partie des enquêtés dans leurs instances de prise de décision dans leur localité donne l’espoir d’une possible amélioration dans le futur pour une gouvernance inclusive.
Remerciements
Nos remerciements vont à l’endroit de tous ceux qui ont facilité la réalisation de cette étude, notamment ; les chefs de village et conseillers, Chef de quartiers, Chefs coutumier, les élus locaux, les représentants d’Associations de femmes, de jeunes, d’acteurs professionnels (agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, artisans, musiciens).
Nos reconnaissances et remerciements vont également à l’endroit du consortium (SNV-OXFAM-CORDAID) dans le PGRL+ (Programme de Gouvernance Locale Redevable) pour nous avoir permis de mener des activités de recherches dans cette commune.
[1] Cette loi stipule dans son Article 1er qu’à l’occasion des nominations dans les Institutions de la République ou dans les différentes catégories de services publics au Mali, par décret, arrêté ou décision, la proportion de personnes de l’un ou de l’autre sexe ne doit pas être inférieure à 30 %.
[2] Tontine : regroupement informel de femme consistant à faire des petites cotisations par semaine/mois à ramasser à tour de rôle ou à mettre dans une caisse pour usage commune.