‘Ma case se déplace’. Les déplacés internes dans la commune urbaine de Gao

Site des déplacés au 8ème quartier de Gao. © Voice4Thought Académie

Depuis 2012, la ville de Gao est devenue un centre d’accueil des personnes qui se sentent menacées par la violence due à l’insécurité. Cette dernière est devenue courante dans la région. En dehors d’une petite période d’accalmie née à la suite de la signature de l’APR en mai-juin 2015, les hostilités reprennent dans  certaines parties du pays comme Ménaka, Aguelhok et Tessalit. C’est là que, à Gao, l’armée malienne avait installé son Quartier Général (QG) (Baba Ahmed, 2017) suite aux attaques de Ménaka, le 17 janvier et la chute du camp militaire d’Amachach, aux abords de la ville de Tessalit. Réputée imprenable, elle est tombée le 10 mars aux mains du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et rapidement une grande partie du centre du Mali. Entraînant ainsi la fuite des populations. C’est en janvier 2013 que la reconquête de la ville Gao sera faite par l’armée malienne grâce à l’intervention de l’opération française Serval. Le retour des FAMas et de l’administration entraîne le retour de beaucoup de déplacés des populations de Gao. Entre-temps la situation au centre dans la région de Mopti s’enveniment encore des déplacés allant toutes direction comme au Sud et vers Gao au Nord.

La situation des déplacés pose des questions. Comment la ville de Gao s’organise pour recevoir ces populations déplacées ? Et comment les déplacés trouvent leurs situations ? Est-ce qu’il y a une future de Gao où les déplacés seront partis intégrante de la ville ?

L’unité de recherche de l’antenne de Gao a donc pensé que la situation des déplacés demande l’attention qui va au-delà des chiffres, mais qui montre comment les déplacés vivent et surtout comment ils voient leurs situations à Gao. Une étude spécifique a été faite, parmi un groupe des Dogons qui s’était établi dans un chantier inachevé en face du Lycée Yana Maïga au niveau des salles de spectacles et par la suite se sont installés au 8ème quartier depuis 2022. L’étude se faisait en février 2022, en pleine saison sèche. L’antenne a interviewé 8 personnes, et fait une enquête semi-quantitative parmi 60 personnes. A la base de ces données et les observations, l’antenne a préparé une pièce de théâtre et une performance slam (voir plus loin dans le texte). Le but n’est pas de montrer seulement la situation des personnes déplacées, mais surtout aussi que ces résultats entament une discussion avec la population de Gao.

Les personnes déplacées dont nous nous sommes intéressés viennent de la région de Mopti précisément le cercle de Koro et Douentza dans les villages de (Mondoro, Dinangourou, Yangassadjou, Koro, Konna, Tiguila). Les distances entre ces espaces et Gao sont énormes par exemple la distance Douentza et Gao fait 396,7 km et celle de Gao et Koro fait 513,5 km. Leurs récits de déplacement nous ont beaucoup touché. La vie des déplacés à Gao demande l’attention des autorités et des citoyens.

L’objectif dans cette étude est de comprendre les conditions de vie des personnes déplacées internes dans la commune urbaine de Gao. Et les questions de recherche pour répondre à cet objectif  sont: Pourquoi les gens se sont déplacés ? Et comment ils voient leur situation à Gao ? Est-ce qu’il y a une manière d’intégrer les déplacés à Gao ?

Approche méthodologique

C’est la méthode mixte que nous avons choisie pour collecter les données. L’équipe qui a fait les recherches s’organisait en différents groupes de spécialité de méthodologie. Un groupe s’occupaient des interviews semi-structurées, qui laissaient aussi la parole aux personnes interviewées avec lesquelles il partageait les émotions. Les catégories de personnes interviewées sont les personnes déplacées internes (hommes et femmes); jeunes leaders; les femmes leaders; les personnes âgées qui sont touchées d’une manière ou d’une autre par la situation des déplacés. Nous avons fait 8 interviews. Pour chaque entretien, il y avait une personne pour poser des questions et une autre pour prendre des photos et faire la vidéo dans le cadre de la recherche qualitative. Les informations obtenues durant les entretiens ont été transcrites et analysées par la suite. Pour éviter d’avoir le biais dans notre étude un autre groupe de chercheurs a fait une petite enquête quantitative en personne auprès de 60 personnes à Gao, les déplacées ainsi que les citadins de Gao et parmi eux 70% étaient des femmes. L’étude s’est intéressée également à la jeunesse dont les 35% avaient l’âge de 24-29 ans et 11% avec l’âge de 35 ans et plus (voire figure 1 et 2). Les résultats de l’étude ont montré que 75% des répondants étaient mariés, par contre les célibataires n’étaient pas assez nombreux avec un taux de 18%. Les fonctions qui occupaient les répondants étaient entre autres : ménagère, agriculteur et éleveur. Les questions que nous avons posées étaient basées sur nos interviews semi-structurées. Nous avons conçu un formulaire sur Google Forms que nous avons partagé via les groupes WhatsApp et aussi de façon ciblée. Nous avons aussi fait usage du support papier. Au-delà ça, nous avons séjourné avec les déplacés et essayé de comprendre leur vie en observant. Pour approfondir nos observations nous avons utilisé la photographie et fait des interviews en vidéo. La combinaison de toutes ces techniques nous a permis d’avoir des réponses sur nos questions et de proposer aussi les suites de nos études. Toutes nos données ont été archivées et sont accessibles aux personnes intéressées.

Compréhension de l’insécurité

Les déplacés qui sont le cœur de notre étude viennent de la région de Mopti. Après que le conflit du Mali a commencé en 2012, le centre du Mali est aussi entré dans la danse depuis 2015. Il y a plusieurs groupes armés qui se sont organisés pour défendre leurs communautés. D’un côté il y a les groupes d’autodéfense comme les Dozo, d’autre côté il y a les groupes qui se réclament du Jihad. L’Etat malien a essayé de contrôler la zone, mais jusque-là il y à de la peine à le faire avec les dynamiques de recherche du contrôle dans lesquelles les Forces Armées Maliennes (FAMA) se sont mis de fois avec les Dozo pour combattre les Jihadiste.

Dans cette amalgame des groupes armées c’est la population ordinaire qui souffre. Ils se trouvent entre le marteau et l’enclume. Et de fois, comme le disent nos interlocuteurs de cette étude, il n’y a pas d’autre option que partir.

La région de Gao, une des régions du Nord-Mali située au centre du Nord-Mali où nous avons fait l’étude, se trouve en fait dans la même situation. Le cercle d’Ansongo situé sur la route Mali-Niger précisément les deux communes rurales de Ouatagouna et Boura sont des zones pratiquement contrôlées par les groupes islamistes qui y font des braquages et de vol de bétail. Cependant la ville de Gao, qui est protégé par l’Etat, mais néanmoins vit aussi de braquages à mains armées. L’école ne fonctionne pas dans ces zones sous occupation des groupes jihadistes.

Comme la ville de Gao est relativement sécurisée, il y a des gens des différentes régions qui en cherchent refuge. Bien que le rapport de la matrice de suivi de déplacement en anglais Displacement Tracking Matrix (DTM) au Mali montre que dans beaucoup de sites de déplacés évalués dans la région de Gao, la plupart venait des localités situées dans les cercles de Ansongo (50%), Bourem (30%) et Gao (20%) ; les résultats de notre étude montrent que les déplacés du site de 8ème quartier viennent de la région de Mopti.

Les insécurités vécues

Nos enquêtes confirment ces faits. Le conflit armé entre Peulh, Dogon et d’autres acteurs depuis des années continue à faire déplacer des personnes du centre vers le nord et le sud du Mali d’où ceux de Gao. Les personnes déplacées internes du site de 8ème quartier de Gao sont effectivement principalement venues de Mopti, précisément des cercles de Koro et Douentza. 26% des répondants venaient du village de Hombori qui se trouve dans le cercle de Douentza, 16% des répondants venaient de Yangassadjo, et 13% des répondants venaient de Tiguila.

Les raisons principales de ces déplacements de la population de Mopti vers la région de Gao s’expliquent par l’insécurité grandissante qui se trouve au centre du Mali qui s’exprime aussi dans une situation de famine. En fait les interviews nous ont montré que l’insécurité croissante dans la zone a atteint un niveau dans les terroirs des dogons que personne ne croit vivre le lendemain.

Des villages se font attaquer presque quotidiennement et l’inquiétude s’installe. La population du centre du Mali vivant dans les communes rurales effectue des déplacements d’abord pour des raisons sécuritaires et aussi pour des raisons financières et matérielles pour la survie.

Les résultats des données qualitatives montrent qu’au-delà des raisons citées dans la figure 1 ci-dessous, certains se déplacent à la recherche du profit à savoir l’orpaillage; ces individus pratiquent cette activité pour la survie de leur famille. Nous pourrions le voir dans les propos de O. Souleymane, de Mondoro, qui, nous avons rencontré dans le camp. Il avait pu faire une hutte où il habite avec sa maman, ses enfants et sa femme:

« Je suis venu ici à Gao à cause de l’insécurité et également avant je me déplaçais à Bamako pour chercher l’argent, mais avec la découverte de l’or à Gao  j’ai profité de ça également pour m’installer. »

Il s’agit par exemple du site d’orpaillage de N’tahaka aux environs d’une centaine de kilomètres de  la ville de Gao.

La famine

« Impossible de cultiver », martèlent nos enquêtés. Ils sont obligés de quitter la zone car la famine ne leur permet pas de rester, les agriculteurs font l’objet de menaces, leurs champs sont pillés au pire des cas incendiés par les groupes armés. Certains ne peuvent pas accéder à leurs champs car occupés par les groupes armés, d’autres perdent les sources d’eau ou s’abreuvent leurs animaux et ces derniers y compris.

Selon Adama. O, de Mondoro, qui était dans le camp avec sa petite famille, explique dans le passage suivant:

« C‘est l’instabilité (la famine, la guerre) qui m’a amené ici (…) il y a la guerre, la famine, tout ça, il y a la maladie et aussi la galère. Tout le bétail a été enlevé, aussi tout ce qu’on utilise pour travailler a été emporté. »

Dans les réponses de notre enquête quantitatif ces sujets reviennent, comme la figure 1 ci-dessous montre :

 

Figure 1. Les raisons de déplacements.

 

Figure 2. Partage en groupe d’âge, genre et statut des répondants de l’enquête quantitatif.

Les pertes humaines et la perte des animaux

Les enquêtés en général affirment avoir perdu des proches, amis et connaissances suite aux conflits armés. Ils sont venus à Gao pour non seulement sauver leurs vies mais aussi parce qu’ils ont tout perdu. Les attaques meurtrières se sont multipliées au centre du pays les trois dernières années : des vies humaines et animales sont perdues plus des matériels détruits et emportés. Comme le dit Adama O, que nous avons déjà cité en haut : « Dans ma communauté on travaille avec les chameaux, les vaches, les charrues tout a été emporté pour l’amener avec eux. »

Le désespoir de continuer à vivre chez eux après avoir tout perdu, Habibatou G., une déplacée venue de Dinangourou/Koro et qui habite le camp avec son petit garçon se confie :

« Bon dans notre village on a perdu beaucoup de choses mais Dieu a fait que je n’ai pas eu de pertes démographiques; mais nos vaches et nos moutons et beaucoup de choses, ils ont tout amené. »

Mamoutou. O de Mondoro. Vivant avec deux garçons qui ne vont pas à l’école ajoute à cela :

« Personnellement j’ai perdu ma boutique, ils ont tout emporté, ils ont amené tout notre bétail, tu comprends, le troisième fois ils ont amené les charrues avec lesquelles on cultive ils ont tout emporté… »

C’est le cas aussi avec Habibatou G, qui exprime son désespoir de continuer à vivre chez eux après avoir tout perdu en déplorant ses pertes en ces termes :

« Bon, dans notre village on a perdu beaucoup de choses mais Dieu a fait que je n’ai pas eu de pertes de vies humaines dans ma famille directe. Mon mari par contre a été blessé mais il s’est remis de ses blessures. Le fils de ma grande aussi a été blessé mais s’en est sorti. Un membre de famille lointaine a malheureusement perdu sa vie suite aux attaques. Nos vaches, nos moutons, chameaux et beaucoup d’autres choses ont été emportés par des groupes armés. »

La vie à Gao

Nos interviews montrent que la vie est difficile pour les gens déplacés, mais que la confiance entre eux et les habitants de Gao est acquise. La sécurité dans la ville de Gao leur met un peu en calme. Les photos montrent les conditions de vie pour ce peuple :

Comme ces photos montrent les conditions de vie et d’habitat ne sont pas faciles. Le problème d’abri et de ressources matérielles et financières pour survivre et ceci malgré l’assistance des organisations humanitaires.

Manque d’activité génératrice de revenu

Il est évident de nos enquêtes que ce groupe de personnes déplacées s’ajoute à la couche de citoyen-e-s qui viennent augmenter les statistiques des sans-emplois dans la commune de Gao. Être dépossédé de ses biens puis contraint à quitter sa localité, tout abandonner pour recommencer sa vie à zéro n’est pas un pari simple. Les agriculteurs ont perdu leurs terres agricoles, les moyens de labour ainsi que leurs semences ; les éleveurs quant à eux ont perdu leurs bêtes, leurs sources d’eau ; et les commerçants leurs biens (pillés et incendiés).

Il est clair que l’économie de Gao qui est en détresse aussi n’absorbe pas pour le moment ces gens qui s’ajoutent à la population de la ville. Il y a le manque d’activités pour assurer leurs subsistances, pour répondre aux besoins de santé et aussi pour l’éducation de leurs enfants.

Boubacar N. Ongoiba, de Mondoro qui vit dans son hutte note que le sac de mil est déjà monté à 40 000 FCFA pour le fait que les productions agricoles ont baissé suite à l’insécurité et aussi à la mauvaise pluviométrie.

On est en face à Gao dans une situation économique qui est aussi influencée par l’insécurité. Donc on peut dire que l’économie de la guerre (Philippe Hugon, 2001; Guy Gweth, 2012; Crisis Group 2019) s’est installée et que la vie de toute personne qui n’a pas de moyens ou qui sont dans les couches les moins favorisées est en péril.

Problème d’abri

Vivant ensemble dans les hangars et de maisons à petites dimensions, les interlocuteurs venus  vivent un problème d’abri. Une famille entière vit sous un même et petit hangar qui ne fait pas assez d’espace pour les occupants. Notre problème d’abri est un grand souci, dit Adama. O de Mondoro. Salif. O de Mondoro qui a laissé sa femme et ses enfants pour courir et venir se cacher à Gao, avoue:

« Je suis pauvre, je passe voir une maison sans porte ni fenêtre et je négocie le propriétaire et si j’y fais un mois ou deux semaines après il me chasse et je cherche un autre endroit, c’est comme çà je me promène pour en chercher une autre. »

Continuité d’expérience d’insécurité

Nos enquêtés ont toujours un souci d’insécurité. Ils sont venus d’une zone d’insécurité pour arriver dans une zone où la sécurité est meilleure mais les conditions de vie font qu’ils vivent toujours avec la peur. Ils s’inquiètent de se faire attaquer à nouveau. Habibatou G. lâche ses inquiétudes en ces termes :

« Un peu de peur car ce qui est dans mon esprit, ils nous ont chassé de notre village. Je me dis souvent ‘est-ce que la même chose ne va pas nous arriver ici’’ ça revient dans ma tête. »

D’autres facteurs d’inquiétude évoqués sont par exemple les agressions physiques sur les sites d’orpaillage pour leur enlever leurs biens avec des maladies liées à la qualité des eaux au niveau des sites d’orpaillage ou encore la cherté des repas et la dégradation de l’environnement.

Ces situations sont assez difficiles à résoudre et demandent une approche des autorités, de la population et aussi des déplacés. Mais comme nous avons démontré, il y a une situation générale de conflit qui touche tout le monde. Est-ce que nous sommes dans une phase de désespoir qui peut encore changer avec le temps ? Il y a des multiples exemples dans les zones de conflits ou à la longue les gens déplacés trouvent leur vie dans leur nouveau pays/région d’accueil et qu’ils s’en sortent, mais souvent après des années de souffrance.

Les solutions proposées par nos enquêtés

A la fin de la présentation de l’étude nous montrons ce que nos enquêtés ont proposé comme solution, qui a notre avis sont encore loin de se réaliser. Entretemps nous devons juste espérer que les choses vont se normaliser.

Les personnes enquêtées suggèrent pour une sortie de ces difficultés, la construction des logements, l’amélioration de leurs conditions de vie, une sécurisation de leurs sites, et l’assistance sanitaire et humaine.

Figure 3. Les solutions pour les déplacés à Gao.

Conclusion : La case se déplace ?

Enfin il est évident que la case se déplace en image de la situation des citoyens contraints à se déplacer de leur terroir d’origine à cause de la terreur pour s’installer à Gao.  Cette étude qui traite la situation de ces citoyens dans la commune urbaine de Gao au 8ème quartier, visait à comprendre les conditions de vie des personnes déplacées internes dans la commune urbaine de Gao avec des questions de savoir les motifs de leur déplacement ; leurs perceptions de leur situation à Gao ainsi que la manière de leur intégration.

Il est en effet ressorti que les déplacements sont liés à la situation sécuritaire du centre, la pauvreté, la famine et la recherche du profit à travers l’orpaillage.

Ces citoyens de la région de Mopti contraints au déplacement et venus à Gao vivent dans un climat de sécurité par rapport à leurs lieux de provenance dont Koro, Douentza, Mondoro et même Bandiagara. Malgré ce climat de sécurité, ils vivent avec la peur, le choc et le traumatisme craignant que l’histoire ne se répète. Ils traversent certaines difficultés telles que le problème d’abri et le manque de travail. Ils vivent sous l’assistance des ONGs qui est insuffisante. Ils expriment leur désir de retourner regagner leurs terres d’origines mais ils expliquent que cela est conditionné au retour de la paix au centre du Mali. A quand le retour de la paix et la tranquillité dans le centre du Mali?

 

References

Baba Ahmed. 2012 ‘‘Rébellion touarègue : Gao, QG de l’armée et dernier rempart avant les combats au Nord-Mali’’ Jeune Afrique. https://www.jeuneafrique.com/142365/politique/r-bellion-touar-gue-gao-qg-de-l-arm-e-et-dernier-rempart-avant-les-combats-au-nord-mali/

Crisis Group. 2019. ‘‘Reprendre en main la ruée vers l’or au Sahel central’’ Rapport Afrique N°282, 13 novembre 2019

Guy Gweth. 2012. ‘‘Économie de guerre et guerre économique au Mali’’

Philippe Hugon. 2001 ‘‘L’économie des conflits en Afrique’’Revue internationale et stratégique 2001/3 (n° 43), pages 152 à 169

Gouv. Mali. OI. MHCR. 2022 ‘‘Mali : Rapport Matrice de Suivi des Déplacements (DTM) avril 2022’’

Annexe 1

Lien vers le questionnaire, cliquez ici

 

Remerciements

Nous remercions sincèrement Monsieur le maire de la commune de Gao qui a visé notre ordre de mission. Nous remercions également Monsieur Karakodio du service du développement social de Gao qui nous a orienté vers les Personnes déplacées internes (PDI) et enfin nous remercions les personnes déplacées internes (PDI) qui ont pu nous écouter et converser avec nous sur leur situation de déplacement.

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